15-16 ... L'enlisement et Verdun

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Après les pertes colossales des premiers mois de la guerre, la mortalité diminue en 1915 – année des percées et du « grignotage » selon le mot de Joffre – et fortement en 1916, malgré les grandes batailles. Tel est le cas, à partir de février 16, de Verdun – un symbole côté français car il faut « tenir » – puis de la Somme, en juillet : 420 000 morts britanniques et 200 000 français.


L’année 1915 est marquée par l’entrée en guerre de l’Italie aux côtés des Alliés et l’attaque de la Turquie ; l’année 1916 par le génocide arménien.
Sur le front occidental, les soldats désormais se terrent et se protègent grâce à des dispositifs, actifs et passifs, de la mitrailleuse aux fils de fer barbelés. Le soldat possède une expérience de la guerre. Il est aussi mieux équipé et mieux soigné.
L’artillerie demeure la principale pourvoyeuse de la « grande faucheuse ». Mais la guerre de tranchées confère une place particulière aux armes blanches, en particulier au couteau – à l’origine de bien des mythologies –, et à des armes nouvelles, tel le gaz, utilisé pour la première fois à Ypres par l’Allemagne.
L’attente est désormais pesante… Dans son trou ou sa tranchée, sa cagna ou son abri, en première ligne, en réserve, en instruction ou au repos, le poilu lit et écrit, tout comme, à l’arrière, sa famille, ses amis, ses « marraines » le font ; il bricole ; il photographie, dessine et parle aussi de sa guerre.

C’est cette histoire que les Archives départementales ont l’ambition de raconter durant la deuxième année du Centenaire.


Jean-Christophe Labadie
Directeur des Archives départementales
des Alpes-de-Haute-Provence

 

Petit journal d'exposition

2015, 40 p.

ISBN 9 78 2 86 004 027 3

 

Disponible ici en téléchargement