Marie

Marie

Exposition à la cathédrale Saint-Jérôme à Digne, 2014

C’est grâce à Marie que le bleu s’est progressivement imposé comme la couleur préférée de l’Occident à partir du xiie siècle : Marie est désormais revêtue de bleu par les artistes.
Le succès du bleu tient à la place singulière que Marie occupe durant tout le Moyen Âge parmi les chrétiens. Le culte marial repose en effet sur la maternité divine et la virginité de la « reine du Ciel » : Marie est la mère du Sauveur et c’est l’ange Gabriel qui est venu lui annoncer :
« Rassure-toi, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. »
Marie est aussi une mère qui voit son fils monter au Golgotha lors de sa crucifixion ; c’est encore Marie qui, en mater dolorosa, tient sur ses genoux son fils descendu de la croix avant sa mise au tombeau.
Avant que le bleu ne s’impose, Marie portait des vêtements sombres, en signe de deuil.
Aux xixe et xxe siècles, deux dogmes ont complété les principes sur lesquels repose le culte de Marie parmi les catholiques : l’Immaculée Conception en 1854 – Marie a été conçue sans le péché originel – et, en 1950, l’Assomption, l’élévation de son corps et de son âme au ciel.
Ces dogmes s’inscrivaient dans la ferveur manifestée à Marie par les catholiques, marquée par la pratique du rosaire et la célébration de fêtes spécialement dédiées à Marie, source d’inspiration de la littérature et de la poésie, du cinéma et de la musique : Magnificat
anima mea Dominum !


Catalogue d’exposition (cathédrale Saint-Jérôme, Digne)

Juillet 2014, 32 p.

ISBN : 978-2-86004-022-8

 

Un petit journal gratuit de 32 pages, « Marie », accompagne cette exposition. Disponible ici en téléchargement