Fonds des Archives privées

IDR archives privées

 

 

Initialement restreinte aux archives personnelles et familiales et aux papiers d’érudits, la notion d’archives privées a progressivement été élargie aux archives du monde du travail, aux archives religieuses, aux archives des hommes de lettres, hommes et partis politiques, architectes ou scientifiques, mais aussi aux archives d’associations ou de particuliers. Elles apportent le témoignage d’époques révolues. En creux, les archives privées comprennent les documents qui ne sont pas des archives publiques ! Mais, peu importe le statut des archives, les archives privées qui entrent suite à un achat, un don, une dation ou un legs dans des collections publiques « font partie du domaine public mobilier de la personne publique. À ce titre, elles sont imprescriptibles et inaliénables ».

 

Les archives privées sont classées dans la « série J ». On parle alors d’archives entrées par voie extraordinaire.

 

La série J est scindée en deux sous-série : la sous-série 1 J comprend les pièces isolées et les petits fonds ; la sous-série 2 J concernent les fonds et collections.

 

À la différence des archives publiques, dont le sort est fixé par le législateur, les archives privées échappent à toute réglementation officielle en matière de classement et de conservation.

 

Par le biais de procédures encadrées comme le don, le legs ou la dation, les collectivités territoriales s’affichent comme un interlocuteur privilégié pour les propriétaires d’archives privées. Le département est attaché à cette partie du patrimoine qui recèle souvent des clés pour la compréhension de l’histoire générale.

 

La mise en ligne des instruments de recherche est le résultat de cette politique de conservation.