15-16 ... L'enlisement et Verdun
Évocation de la deuxième année du conflit mondial, marquée par la grande bataille de Verdun, qui débutant en février 1916 marqua tous les esprits des « pioupious » comme des civils. Après les pertes colossales des premiers mois de la guerre, la mortalité diminue en
1915 – année des percées et du « grignotage » selon le mot de Joffre – et fortement en 1916, malgré les grandes batailles. Tel est le cas, à partir de février 16, de Verdun – un symbole côté français car il faut « tenir » – puis de la Somme, en juillet. Sur le front occidental, les soldats désormais se terrent et se protègent grâce à des dispositifs, actifs et passifs, de la mitrailleuse aux fils de fer barbelés. Le soldat possède une expérience de la guerre. Il est aussi mieux équipé et mieux soigné. L’attente est désormais pesante… Dans son trou ou sa tranchée, sa cagna ou son abri, en première ligne, en réserve, en instruction ou au repos, le poilu lit et écrit, tout comme, à l’arrière, sa famille, ses amis, ses « marraines» le font ; il bricole ; il photographie, dessine et parle aussi de sa guerre.
C’est aussi en 1915 que les classes 14 et 15 – les plus grandes victimes de la guerre – montent en ligne et font l’expérience du feu : de la chair à canon !
Plan de l’exposition :
Secourir les blessés et les malades
Évoquer la guerre
Trois armes
Verdun
Le système « tranchées »
Tenir : femmes et enfants
Avoir 20 ans et mourir